Rennes le 7 août 2021







Par nature, je déteste prendre des photos, mais là je n’ai pas eu le choix pour ces 7 clichés.
J’ai été encore plus marqué, à ce rassemblement, des différences de classes sociales, qui cohabitaient dans les défilés.
Une résignation sourde. Une prise de conscience. Une détermination qui redonne de l’espoir.
Face à un pouvoir, complètement idéologisé, revoir, après ces confinements, un peuple pratiquement uni, dans la rue, cela fait un bien que je ne peux décrire.
Pour ce rassemblement, j’ai eu le plaisir de voir des drapeaux Français et Bretons. Comme vous le voyez sur les photos, des croix de Lorraine. J’en avais vu au moins une sur deux rassemblements. Il y en a, du reste, 2 gravées sur des autocollants pas loin d’ici.
Le mot d’ordre dominant était encore « Liberté ! Résistance ! » et c’est formidable. J’ai également eu le plaisir de voir quelques instruments de musique, initiative excellente. J’ai dansé à plusieurs reprises, nous avons chanté avec 2 compagnons, ces actions furent bien reçus.
Les gens étaient heureux de pouvoir se serrer la main de nouveau. De pouvoir se parler de nouveau. Alors que les Français ne se parlent plus, ni dans la rue, ni au bistrot, depuis tant d’années… Nous vivons des heures bien étranges.
Continuons d’être solide. Saint-Malo le 8 août 2021






Dans la cité Corsaire, comme les 3 samedis précédents, les Malouins ce sont mobilisés.
La foule, ici aussi, semble avoir doublé. Malgré la présence d’averses parfois drues.
Des enfants ont manifestés. Choses assez rare pour être souligné. Plus rare encore, certains avaient fabriqués des pancartes (4 photos jointes par exemple).
Moins d’hostilité des badauds que lors de la manifestation précédente. Toujours quelques caniches qui laissent s’envoler des colibets mais les manifestants commencent à avoir la peau dure.
Encore une fois, le mélange des classes sociales et des styles, est surprenant. Et les « rebelles » qui ne se joignent pas au cortège, démontrent qu’ils ne sont que déguisés.
Restons solide.
Rennes le 14 août 2021

















Malgré des moments de errements dû à un petit manque de leadership à certains moments, la manifestation de Rennes du 7 août c’est bien passée.
Rappelons que le pass sanitaire a été étendu ce lundi 9 août. Et que par exemple, de très nombreux Français non-vaccinés ne peuvent plus pratiquer leur sport. Même le golf !
Le soleil était au rendez-vous… Voir même la canicule. Ce qui a donné lieu à une scène incroyable lorsque des femmes ce sont baignées dans une fontaine. Superbe geste spontané de liberté, en opposition directe avec le monde que l’on souhaite nous imposer.
La présence d’un tracteur a également grandement marqué les esprits. Un acte de courage fort du reste. C’est cet engin (et sa remorque transportant des manifestants et de la sonorisation) qui a guidé le cortège durant un moment.
Les pancartes n’étaient pas les mêmes que la dernière fois. Et les slogans et les créations ne cessent d’étonner par leur pertinence.
On a vu aussi une personne baisser son pantalon pour montrer ses fesses. Et se faire piquer avec une seringue géante en carton. Démonstration de l’esprit Gaulois s’il en est.
Mais c’est aussi la consternation qui a dominé dans les rangs des manifestants. Beaucoup de personnes ont parlé du fait que le pouvoir a laissé en liberté l’incendiaire de Nantes (qui en a profité pour tuer un prêtre le lundi 9 août) alors que le pouvoir a arrêté une manifestante, pour une pancarte jugée antisémite (ce qui est totalement faux !). Au vu des informations recueillies, il semble qu’elle ait subi une garde à vue de 48 heures, perdu son emploi et sera jugée 1 mois après les faits (alors que bien des criminels attendent des années avant d’être jugés). Un groupe de soutien envers Madame Cassandre Fristot a été créé :
https://www.facebook.com/groups/231291908885820
Restons solide.
Saint-Malo le 15 août 2021
Je n’ai pas été en capacité de faire de photos dans cette manifestation.
Ce qui m’a marqué, c’est un enfant, disons 5 ou 7 ans, qui, alors que le cortège passait à côté de lui et ses parents, disait en silence « Résistance » en même temps que le slogan « Liberté – Résistance ». Ses parents se contentaient de regarder, mais lui, en mimant le mot de Résistance, il nous soutenait.
Sinon, encore une fois, il est nécessaire que les « coordinateurs » (car il ne faut pas dire organisateur ni chef, nan nan c’est tabou) finissent par instaurer un service de sécurité. Des personnes avec des gilets orange feraient l’affaire. Car aux abords du cortège, une minorité de gens peut se montrer agressif. J’ai moi-même été bousculé épaule contre épaule. J’ai donné ma carte à un coordinateur, suite à son appel, pour lui indiquer que je pouvais le mettre en contact avec des personnes qui pouvaient faire ce job gratuitement. À voir maintenant si il m’appellera. Le jour précédent, il c’était pris un coup de pied dans les couilles par un « antifa », mais est-ce que cela le fera m’appeler ? Point sûr. Les gens ont beaucoup d’égo. Et que un coordinateur fasse une démarche pour demander de l’aide à quelqu’un d’inférieur dans la « hiérarchie manifestante », c’est rarissime…
De même pour les « prises de parole ». Vouloir donner la parole à tout le monde, cela a ses limites. Pour preuve, environ 5-6 personnes de deux partis covidistes ont monopolisé la parole pendant un certain temps et ont fini par afficher leur appartenance politique. À ma grande surprise, la foule les a hués assez vite, violemment même. Et, dans une tension importante, un des coordinateurs a fini par leur demander de partir.
Même si le nombre des manifestants est important, surtout en été, il est très étrange de voir ces foules qui nous regardent sans réagir. Parfois des regards de haine, mais souvent de l’incompréhension. Et, comme indiqué plus haut, parfois de l’agressivité, assez dure à supporter pour être honnête. Tous ces gens en vacance (qui ont des vacances en fait) sont pour la plupart des moutons du système. Qui a un degré plus ou moins élevé ont mis de côté leur dignité, leur esprit critique, en échange d’une « situation », d’une vie de confort et de perspectives financières qui devaient les rendre « libre ».
Restons solide.