C‘est avec stupeur que nombre d’entre nous ont appris la décision du 20 octobre 2021 du tribunal de grande instance de Metz dans l’affaire de la pancarte de Madame Cassandre Fristot.
Cette jeune femme, rappelons-le a eu le malheur de manifester avec une pancarte que des esprits retors ont très mal pris.
En vérité, qu’est-ce qui est reproché ? Le droit de manifester ? Le droit de poser une question ? La liberté tout court peut-être. Vu ce que l’on voit tous les jours, cela ne serait pas si étonnant.
Examinons ensemble, l’incroyable quantité de scandales de cette affaire.
Scandale numéro 1 : Une pancarte qui n’incite à rien.
Madame Fristot manifestait à Metz, le samedi 7 août 2021 contre le pass-sanitaire et la politique covidiste du gouvernement français.
Deux messages sur le recto et le verso de sa pancarte.
Concernant le recto, une liste de noms de puissants en France et dans le monde. La question « QUI ? » avec des cornes. Et le mot « traitres ».
Concernant le verso, on pouvait lire :
« République totalitaire
LREM »
En dessous le dessin de l’œil qui voit tout. Dans la lettre A.
Puis les mots suivants :
« Diviser.
Discriminer.
Emprisonner ? »
Est-ce que un seul média a parlé du verso de la pancarte ? Aucun. Pire, la partie adverse voulait même attaquer l’enseignante pour cela aussi.
Il est très important de souligner que l’enseignante n’avait pas que sa pancarte. De l’autre main, la mosellane tenait le drapeau du sacré cœur. Aucun média n’en a parlé non plus. Étonnant non ? Pourquoi ?
Les noms mentionnés sont mondialement connus. Aucune incitation à la violence envers ses personnes. Aucune allusion à une religion quelconque. Aucune incitation à la haine ou la violence envers les pratiquants d’une religion quelconque. Aucun symbole. Aucune caricature.
Pour l’anecdote, le même jour, à Rennes, je posais cul-nul avec une énorme seringue posée sur mon derrière, devant des photographes. Et pourtant, personne n’est venu m’arrêter pour exhibitionnisme…
Scandale numéro 2 : La disproportion des mesures coercitives.
Jugez par vous-même !
_Arrêtée après dénonciation.
_Mise en garde à vue 1 jour et demi (donc une nuit au poste offert).
_Perquisition chez elle (donc violation de sa vie privée).
Tout cela pour une pancarte en carton !
Malheureusement, cette folie coercitive n’est pas spécifique à cette affaire… Licenciement de personnes non-vaccinées (soignants, pompiers, forces de l’ordre etc…). Pressions patronales illégales. Arrestations musclée de femmes devant leurs enfants. Levée du secret médical dans les écoles. Sans oublier le très étrange camp, dévoilé par Monsieur Richard Boutry le 26 juillet 2021 : https://www.laminutedericardo.com/LMDR/exclusif-le-premier-camp-covid-en-france/ . Sachant que l’on sait maintenant que l’Australie a officiellement des camps pour les non-vaccinés et les opposants politiques. Sans parler des violences policières en Australie également mais aussi… En Suisse.
Et il y a encore bien d’autres exemples terribles à citer…
Scandale numéro 3 : L’acharnement sur une dame.
L’occident est fondé sur le respect de la femme. La chevalerie est l’essence même de la noblesse. Ceux-ci faisaient justement le serment de « De défendre la veuve et l’orphelin ». Et dans la marine ne dit-on pas « Les femmes et les enfants d’abord » quand il faut choisir qui sauver lors d’un naufrage ?
C’est la générosité de nos mères qui a fait de nous ce que nous sommes. C’est l’élégance de notre haute couture qui fait notre renommée. C’est la voix divine de nos divas qui fait vibrer les vitraux de nos églises. C’est la silhouette de nos danseuses qui donne de l’espoir à nos soldats. C’est la féminité de l’art gothique de nos cathédrales que le monde entier vient admirer. Et c’est dans les bras de Notre Dame que nous trouvons notre dernier sommeil.
On ne s’attaque pas aux dames ! On ne s’attaque pas au Graal ! Pas de ça chez nous !
« Briser les fragiles et flatter les vilains » est, malheureusement, une vraie ligne idéologique en matière politique et judiciaire dans notre pays. Il est plus facile pour les lâches de détruire la vie d’une fleur que de s’attaquer aux vices inavouables des puissants.
Peut-on parler ici de « délit de bonne gueule » ? La meute médiatique ce serait-elle jetée sur un SDF qui aurait brandi la même pancarte ? Non bien entendu. Pas assez vendeur.
Scandale numéro 4 : Où est Charlie ?
Je croyais que depuis les manifestations monstres qui avaient suivi les attentats de 2015 de Charlie Hebdo, la liberté d’expression était un des principes sacrés de nos institutions ?
Pas vraiment semble t’il ?
L’affaire de « l’afficheur du Var » Monsieur Michel-Ange Flori nous l’a encore rappelé récemment : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-afficheur-varois-condamne-a-toulon-pour-ses-affiches-d-emmanuel-macron-en-hitler-et-petain-1631878091
Scandale numéro 5 : Lapidation médiatique
Quelques heures après la manifestation, des messages diffamatoires à l’encontre de Madame Cassandre Fristot ont irradiés l’internet.
J’en suis la preuve vivante. Car je n’étais au courant de rien. Et c’est un obscur inconnu qui m’a envoyé, sur Instagram, un message diffamatoire envers Madame Cassandre Fristot appelant à « lui pourrir la vie » !
Karine Lemarchand, sur Instagram également, avait justement hurlé à l’antisémitisme des manifestants anti-pass en montrant en exemple la pancarte incriminée. Impossible de retrouver cette information ce jour.
Mais le déchainement sur les réseaux sociaux n’était que le « warm up »…
Je crois bien que tous les journaux télévisés, papiers et numériques ont parlés de l’affaire…
Même Closer !
Et toujours à charge bien entendu !
Jamais la parole à la défense (qui n’avait pas eu le temps de se constituer).
Circonstances aggravantes : la lorraine est patriote et catholique.
Nous avons assisté à un véritable lynchage dont l’objectif était d’anéantir la réputation de la manifestante.
C’est bien simple, à l’heure actuelle, si vous tapez « Cassandre Fristot » dans n’importe quel moteur de recherche (Google, Duckduckgo, Swisscows, Metager etc…) vous ne trouverez QUE du contenu diffamatoire envers elle.
Les médias avaient entre les mains le procès-verbal avec toutes les questions. Les réponses de la mosellane et les résultats de l’enquête. Ils ont pris ce qui les arrangeait et laissé la moitié parce que cela n’allait pas dans le sens leur thèse.
Comble de l’ironie, un des reproches qui était fait à l’enseignante, dans le chef d’accusation modifié, était la « diffusion » et le placardage public de ces propos.
Or, en l’espèce, l’exposition de la pancarte, par l’enseignante, c’est limitée à la manifestation du 7 août. Ou il y avait bon nombre de pancartes. Et où personne ne lui a fait aucun reproche. J’ai moi-même photographié des pancartes similaires dans des manifestations.
Madame Cassandre Fristot n’a même pas diffusé la photographie de sa pancarte sur internet. Les médias ont déclarés que les forces de l’ordre avaient trouvé une photo de la pancarte dans son téléphone portable. Mais c’était faux. Il s’agissait d’une photo d’une autre pancarte, prise par quelqu’un d’autre que elle (puisque on l’a voit sur la photo).
Il faut ajouter que l’enseignante n’était pas sur les réseaux sociaux avant cette histoire ! Introuvable.
Alors qui serait responsable de cette diffusion et/ou de ce placardage public de cette pancarte ?
Eh bien les parties demanderesses justement.
D’abord, le ministre de l’intérieur en personne en même temps que l’ambassade d’Israël en France et l’ancien premier ministre Manuel Valls.
Ensuite, la licra et sos racisme ont partagés massivement la photographie de la pancarte sur leurs réseaux (des milliers d’abonnés).
Si les parties accusatrices n’avaient pas fait un tel matraquage médiatique autour de cette pancarte, celle-ci ce serait retrouvée, en fin de manifestation, dans un garage, à prendre la poussière, comme toutes les autres.
Scandale numéro 6 : Et la présomption d’innocence dans tout ça ?
Les charognards sont toujours à l’affut du sensationnel. Le fameux « infotainement » (contraction de « information + entertainment » qui signifie divertissement en français).
Il s’agit du besoin pour les médias de manipuler les émotions, de créer la confusion et le chaos. Sans jamais, au grand jamais, chercher de solutions. Tout cela dans le but de mener par le nez leurs spectateurs.
Le champion de l’infotainement est certainement le « journal » anglais « The Sun » qui prend un malin plaisir à (justement) détruire la réputation des personnes.
Alors attendre une recherche de sérieux avec des fanatiques pareil, vous n’y pensez-pas ! Et si ils se sont trompés, vous pensez qu’ils s’excuseront ? Seules des personnes très riches, comme la princesse Stéphanie de Monaco, ont pu aller jusqu’au bout de leurs actions en justice afin de faire condamner certains de ces médias.
Pour la blague, un de mes cousins était en couple avec une personne qui était mannequin et journaliste. C’est lui qui a rompu cette relation, pour le motif suivant « ces gens-là sont des hyènes ».
Scandale numéro 7 : La partialité du ministre de l’intérieur.
C’est bien du ministre de l’intérieur qui a attaqué la pancarte incriminée (sans doute sous la pression des futures associations demanderesses à l’instance).
Ceci n’est pas normal.
D’abord l’interprétation de la pancarte était par nature, vraiment « tirée par les cheveux ».
Ensuite, le ministre de l’intérieur, doit se comporter comme un arbitre et ne pas se faire le porte-drapeau d’associations.
Enfin, c’est bien la première fois, à mon sens, qu’un ministre de l’intérieur agit de la sorte.
Le ministre de l’intérieur doit être garant de l’unité nationale.
Il est très étonnant de voir que le « premier flic de France » ne s’émeut pas de la relaxe d’un « rappeur » qui avait déclaré :
« Je rentre dans les crèches, je tue des bébés blancs […], pendez leurs parents, écartez-les pour passer le temps. Fouettez-les fort, faites le franchement, que ça pue la mort, que ça pisse le sang » : https://www.lapresse.ca/international/europe/2021-09-23/pendez-les-blancs-un-rappeur-francais-acquitte-en-appel.php
Aucune provocation ni inquiétude du le ministre de l’intérieur, quand d’autres « rappeurs » roulent avec un char d’assaut en pleine ville, sans aucun respect pour la sécurité routière :
Scandale numéro 8 : Un rendez-vous judiciaire expéditif.
Pour rappel, la France, à ce jour, à la réputation d’avoir un système judiciaire extrêmement lent.
Toutes les pires infractions pénales sont impactées.
Et c’est évidemment les victimes qui en subissent (encore) les frais…
Lenteur extrême de la justice française, caractérisée, par exemple par le fait d’attendre 6 ans pour juger le massacre du Bataclan. Pire, le journal le monde, qualifie le père d’une des victimes de « père haineux » : https://www.lefigaro.fr/faits-divers/patrick-jardin-pere-d-une-victime-du-bataclan-porte-plainte-contre-le-monde-pour-diffamation-20211022 . Lenteur et laxisme également, par le fait que l’auteur de l’incendie de la cathédrale de Nantes en 2020 n’ait même pas été expulsé (et au final il a assassiné un prêtre en 2021) https://www.lepoint.fr/justice/pretre-assassine-en-vendee-pourquoi-le-suspect-n-avait-pas-ete-expulse-09-08-2021-2438340_2386.php . Lenteur encore, quand l’on sait que l’enquête sur l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019… n’a pour le moment aboutit à rien… https://www.cnews.fr/france/2021-04-12/incendie-de-notre-dame-ou-en-est-lenquete-2-ans-apres-1069221
Et les exemples pourraient s’étaler sur des pages et des pages. Sordide.
SAUF dans des cas récents, d’actions en justice, très politisées.
Par exemple pour la gifle offerte à notre bon souverain le 8 juin 2021, l’inculpée a été condamné le… 10 juin 2021. https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/10/le-parquet-requiert-18-mois-de-prison-contre-l-auteur-de-la-gifle-a-emmanuel-macron_6083626_823448.html
En l’espèce, la décision a été de juger l’affaire Fristot 1 mois après les faits.
Scandale numéro 9 : Et les politiques dans tout ça ?
À droite, les présidentiables n’ont pas commenté.
Ni Madame Marine Le Pen.
Ni Monsieur Florian Philippot.
Ni Monsieur Nicolas Dupont-Aignan.
Ni Monsieur Éric Zemmour.
Ni tous les autres…
Aucune personnalité politique (ni même artistique) n’a pris la défense de Madame Cassandre Fristot.
Silence étonnant, alors que ces grandes gueules, montent aux créneaux médiatiques tous les jours. Par exemple pour houspiller les français sur leur abstentionnisme ! Alors que les mêmes politicards (grassement payés par nous, pauvres moutons) oublient de se rendre à l’assemblée nationale pour se prononcer sur la prolongation du pass-sanitaire le 19 octobre 2021. 70% d’abstention ! Excusez du peu ! https://www.facebook.com/philippot.f/photos/4478556725561839 .
Silence également de la défenseure des droits (pourtant si courageuse contre certaines mesures du pass-sanitaire).
Rappelons que les mesures présentées comme « temporaires » sont souvent vouées à durer… Comme l’impôt sur le revenu, les péages etc…
Mais il y a pire encore que ce silence de nos politiciens. Il y a le zèle !
En l’espèce, la médaille de la goujaterie est attribuée à Monsieur Louis Aliot. Loin de la défendre, celui-ci a profité de l’affaire pour enfoncer la tête de la citoyenne sous l’eau : https://www.lindependant.fr/2021/08/08/pancarte-antisemite-dans-une-manifestation-anti-pass-a-metz-lex-chef-du-cabinet-de-louis-aliot-dans-le-viseur-le-maire-de-perpignan-condamne-9721678.php
On ne s’étonnera donc pas que Madame Cassandre Fristot décidera d’ouvrir son propre compte Twitter, pour y afficher sa vérité.
Et surtout, que elle décidera de ne suivre… PERSONNE !
Elle sera justement défendue par Madame Véronique Lévy (sœur de BHL lui-même cité sur la pancarte). Madame Lévy déclarera : « « l’antisémitisme » de Cassandre Fristot, je ne le vois pas ».
Scandale numéro 10 : Un chômage à caractère politique.
Outre toutes les outrances répertoriées précédemment envers Madame Cassandre Fristot, il est à rappeler que cette dame est professeur d’allemand. Et que ces accusations l’ont empêché de reprendre normalement son activité professionnelle à la rentrée des classes de septembre 2021.
Au vu de l’état de sa réputation, broyée par les médias, combien de temps faudra t’il pour qu’un établissement scolaire n’ait pas la trouille de l’embaucher ? Même question pour les autres types d’employeurs potentiels ?
La justice c’est elle penchée une seule minute sur les dommages de cette affaire envers cette dame ?
Scandale numéro 11 : Mise en danger de la personne incriminée.
Encore une prouesse de l’absence totale de présomption d’innocence…
En effet, Madame Cassandre Fristot n’a pas pu se rendre à l’audience du 8 septembre 2021, car les forces de l’ordre ont informés son entourage que sa sécurité était mise en jeu.
Quelles réactions des médias face à cela ? Railleries et moqueries ! Alors que ce sont justement eux les responsables de cette situation ! Même réactions des parties demanderesses.
Il est à préciser, que le chef d’accusation n’était plus l’antisémitisme, mais « provocation publique à la haine raciale ». Tout aussi absurde. Cependant aucun média ne l’a indiqué. C’est Madame Cassandre Fristot, en personne, qui a dû le souligner dans une interview vidéo qu’elle a fait avec Néo Salva.
Scandale numéro 12 : Une armada parisienne contre une manifestante lorraine.
13 associations de défense du culte hébraïque se portent partie civile dans l’affaire. Alors que le chef d’accusation n’est plus l’antisémitisme !
L’audience qui devait être publique, fini par se passer à huis-clos. Et l’on assiste à un tombereau, totalement diffamatoire pour le coup, d’accusations toutes plus dévastatrices les unes que les autres, envers la manifestante.
Ils voulaient vraiment faire d’elle « le nouveau visage de l’antisémitisme ». Leur intention était claire : ils voulaient la détruire. « Nous voulons qu’elle ne soit plus rien » a même déclaré une des parties… De quel côté est vraiment la haine ?
Cependant, à l’issu de ce calvaire, il semble que la lumière apparaisse.
En effet, au lieu d’une possible condamnation à 1 an de prison ferme et 45 000€ d’amende, le procureur requiert 3 mois de prison avec sursis, 3 ans d’inéligibilité et 0€ d’amende. https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/metz/proces-de-la-pancarte-antisemite-3-mois-de-prison-avec-sursis-requis-contre-cassandre-fristot-2242327.html
Scandale numéro 13 : Divulgation, par une des associations, de l’adresse de la manifestante.
C’est une information peu connue.
Entre l’audience du 8 septembre 2021 et le jugement du 20 octobre 2021, une des associations, a partagé sur son compte Twitter, une photo de la première page des plaidoyers des parties. Page sur laquelle était mentionnée l’adresse de Madame Cassandre Fristot.
Afin de ne pas attiser la haine (justement) le clan Fristot a demandé à ce que cette information reste secrète. Et soit réservée pour l’audience finale.
Il s’agit en effet d’une mise en danger de la vie d’autrui. C’est extrêmement grave. C’est punissable pénalement.
Toutes les preuves ont été rassemblées grâce à des personnes compétentes et volontaires.
Malheureusement, aux dernières nouvelles, la justice n’a pas étudiée ces éléments.
Scandale numéro 14 : Un verdict pénal supérieur au réquisitoire du procureur.
Ce mercredi 20 octobre, tout semble devoir se résoudre vite. La partie défenderesse est confiante au vu des réquisitions du procureur lors de l’audience du 8 septembre 2021.
Les avocats de la lorraine estiment ne pas trouver nécessaire de se rendre à l’audience, ce qui fait que Madame Cassandre Fristot ne s’y rend pas non plus.
En fin de journée, la partie défenderesse n’a pas de nouvelles officielles.
Les médias parlent, eux, de 6 mois de prison avec sursis. Ce qui représente 3 mois de prisons de sursis de plus que ce qu’avait requis le procureur le 8 septembre.
Il faudra finalement attendre le vendredi 22 octobre, soit 2 jours après le verdict, pour que les avocats obtiennent enfin le jugement.
Scandale numéro 15 : Une condamnation pécuniaire inattendue.
Alors que le procureur, Monsieur Julien Berger, n’avait pas requis d’amende envers Madame Cassandre Fristot, le verdict condamne la manifestante à payer une somme d’argent conséquente.
En l’espèce :
_2102€ de dommages et intérêts.
_7600€ de frais d’avocats des parties adverses.
Soit 9402€ d’amende.
ATTENTION ! Ces sommes ne peuvent pas être payées par des dons ! Les dons ne peuvent payer ni les amendes ni les frais d’avocats ! Oui, vous avez bien lu ! Elle doit se débrouiller toute seule ! Surtout qu’avec ces histoires elle n’a plus d’emploi.
Merci qui ?
Scandale numéro 16 : Un verdict générateur d’antisémitisme
Imaginez la scène…
Hercule Poirot se tient au milieu d’un salon cossu. Il est entouré d’une assemblée de bourgeois.
Après un long silence, celui-ci pose la question :
« Qui a volé La Joconde ? ».
Les nantis bondissent de leurs sièges en hurlant :
« COMMENT OSEZ-VOUS ACCUSER ARSENE LUPIN ? ».
Le fameux détective belge est arrêté.
Après avoir été traîné dans la boue, il est finalement condamné à verser une lourde amende aux diverses fondations pour la morale et la vertu de Arsène Lupin…
… Absurde me direz-vous ?
Eh bien c’est exactement ce à quoi nous assistons.
Les parties accusatrices ont fabriqués une boîte de pandore. Et le verdict du tribunal l’a ouverte…
Je suis clair, net et précis. Pour moi, les juifs ne sont pas un problème.
Il est tragique, je dis bien tragique, de constater qu’une décision pareille aura des conséquences. Un écho que je ne souhaite pas mais qui est maintenant inévitable. Il y avait déjà un antisémitisme énorme dans ce pays. Cette décision ne fait qu’apporter du foin au brasier !
Tant pour ceux qui veulent respecter les victimes de la Shoah, tant pour les admirateurs du génie entrepreunarial et stratégique des juïfs, tant pour les défenseurs d’Israël : cette décision est un véritable coup de poing dans le ventre !
Comment va-t-il être possible de contrecarrer l’argument nazillard du « ils sont partout » et du « ils dirigent tout ». Comment ???
Cette décision est une catastrophe pour les amoureux du bon sens. Les conséquences seront peut-être tardives mais elles seront cataclysmiques.
Construisez vos arches.
Bilan :
À ce jour, pas encore de réactions officielles du clan Fristot. Certains de ses soutiens lui ont conseillé de ne pas aller en appel pour stopper la machine infernale.
Et de vivre sa vie loin de tout ce cirque.
Pour ma part, je vais regarder une compilation des meilleurs moments de Julien Lepers, l’animateur légendaire de « Questions pour un champion ».
Lui, au moins, personne ne l’embêtait quand il criait :
« Je suis ? Je suis ? Je suis ? ».