ENTRETIEN EXCLUSIF avec Matt Smyth « Je refuse d’entrer dans le paradis des robots ».

URL du site internet : https://www.empereurnu.com/

Le France de l’après 16 mars 2020 fait peur à voir. Mais le monde également. Le covidisme est clairement une idéologie totalitaire qui semble emporter l’adhésion de la grande majorité des politiciens de la planète. Pourquoi ? Comment ? Peut-on s’en sortir ? Ces questions, nous sommes nombreux à nous les poser mais peu à avoir les réponses.

C’est donc un grand plaisir de pouvoir interviewer, sur ces sujets, Monsieur Matt Smyth.

OJL : Bonjour Matt Smyth.

Matt Smyth : Bonjour à vous.

Questions d’échauffement.

OJL : Thé ou café ?

Matt Smyth : Thé. Très noir et avec du lait.

OJL : Pastis ou champagne ?

Matt Smyth : Pastis … mais un bon !

OJL : Saucisson ou andouillette ?

Matt Smyth : Les deux mon général !

OJL : Ballet ou cabaret ?

Matt Smyth : Ballet. À la cour de Louis XIV.

OJL : Billard ou pétanque ?

Matt Smyth : Pétanque

OJL : Pipe ou cigare ?

Matt Smyth : Ni l’un ni l’autre.

OJL : Chocolatine ou pain au chocolat ?

Matt Smyth : Je n’aime pas le sucre.

Concernant vos initiatives.

OJL : Pouvez-vous nous expliquer l’objectif de votre site internet ?

Matt Smyth : L’objectif de mon site internet est de proposer au public francophone des articles d’origine française, anglaise ou allemande qui traitent de la crise actuelle, et qui font autorité, avec de temps en temps un article de ma propre plume.

J’ai constaté, en effet, que la plupart des articles vraiment cruciaux sur le drame que nous vivons sont écrits en anglais, ce qui les rend difficile d’accès pour beaucoup.

J’ai la conviction qu’il faut livrer aujourd’hui un combat contre l’offensive totalitaire des technocrates. Elle se déroule sous nos yeux mais à l’insu de la plupart. La première bataille ne peut donc être autre chose qu’une lutte pour diffuser une information véritable sur ce qui se passe.

Je propose des textes qui traitent :

1/ Soit de l’immense ingénierie sociale elle-même, qui se déploie depuis 20 mois au nom de la prétendue pandémie.

2/ Soit des dégâts humains colossaux qu’elle provoque et en particulier à travers la campagne d’expérimentations géniques forcées à laquelle elle veut nous soumettre.

3/ Soit de ceux qui pilotent, sous le nom de « Great Reset », l’immense mutation socio-politico-économique à laquelle cette ingénierie doit aboutir. Je traite également, bien entendu, des objectifs de ce « Great Reset ».

OJL : D’où vient le nom de votre site internet « Empereur nu » ?

Matt Smyth : Le titre est une référence à la légende « Les habits neufs de l’empereur » (ou du roi, c’est selon).

L’enfant est le seul, dans sa candeur, à oser faire remarquer et dire au roi, que lorsqu’il se pavane avec ses prétendus nouveaux habits, il est en réalité nu. Il en va de même de la réalité politique (au sens large) actuelle : sa monstruosité s’étale devant nous en pleine lumière mais personne ne veut la voir sauf l’enfant qui, libre des conventions sociales, ose décrire les faits tels qu’ils sont.

Le coup d’état totalitaire opéré par les grands financiers grâce au Covid s’étale devant nos yeux, mais seuls quelques-uns sont prêts à le regarder tel qu’il est. Pourtant il se déroule sous nos yeux. Et ceux qui le pilotent ne se cachent nullement.

OJL : Quel est votre parcours ?

Matt Smyth : Je suis professeur d’université, j’enseigne l’anthropologie à la Catho de Strasbourg. Aujourd’hui je me suis engagé dans le combat contre le totalitarisme technocratique qui s’installe, et je travaille en collaboration étroite avec Alexandra Henrion-Caude (sinon je suis à Doctor For Covid Ethics avec Fuellmich etc…). Politiquement, aujourd’hui, je soutiens tous ceux qui s’opposent à cette monstruosité !

OJL : Quel est votre avis sur la situation actuelle ?

Matt Smyth : Nous sommes à la croisée des chemins.

Résumons la situation : « le partenariat de la gouvernance globale », c’est-à-dire le collectif de grands financiers qui dirigent en coulisse la planète, a décidé de faire basculer le monde dans un régime totalitaire numérique dont la prétendue « vaccination » est l’outil.

Cependant, un peu partout dans le monde, l’élite véritable des peuples se dresse contre ce plan. Aux États-Unis, il s’agit même d’une très grande partie de la population.

Cette gouvernance mondiale, après avoir subjugué les peuples pendant des mois par une campagne de terreur autour d’un virus, après les avoir soumis à des mauvais traitements (incarcération à domicile), et après les avoir privés de leurs droits fondamentaux, a mis en œuvre une campagne d’expérimentation génique à prétexte vaccinal qui doit fournir la base d’une grille numérique encadrant les populations. La prochaine étape étant l’identité numérique et la monnaie numérique programmable…

Cependant, grâce à la résistance qui s’organise un peu partout dans le monde, et malgré le lavage de cerveau général, le plan de la gouvernance globale ne se déroule pas comme prévu. Également, parce que les injections sont beaucoup plus dangereuses qu’on ne le pensait, et que de plus en plus de gens en ont peur. Ils ont encore plus peur de devoir recommencer tous les 6 mois (et on les comprend)! Et heureusement, beaucoup veulent en protéger leurs enfants. Enfin parce que le pari de l’oligarchie est un pari risqué. Un quitte ou double. Il ne peut pas fonctionner si une forte minorité ne s’y soumet pas. Je suis même convaincu qu’à terme il échouera quoi qu’il advienne. Leur projet est dément.

OJL : Comment se sortir de la situation actuelle ?

Matt Smyth : Personne n’a de solutions miracles. Et surtout pas moi. Ce qui est certain, c’est que d’abord il faut survivre à cette épreuve. De ce point de vue, le plus urgent est de s’organiser en sociétés parallèles, comme naguère les refuzniks en Union Soviétique. La solidarité, l’amitié et l’entraide sont absolument capitales. Il faut aller jusqu’à mettre en place des embryons de structures économiques parallèles. Y compris avec des monnaies locales.

Cependant, il faut aussi lutter. Il faut le plus possible dire « non » à tout ce que l’on veut nous imposer. En effet, tout ce qui retarde leur plan, tout ce qui les oblige à se dévoiler dans toute leur monstruosité totalitaire — comme en ce moment en Australie ou en Autriche — les empêchent à terme de réaliser leur programme de transformation de la société. Pour y parvenir, ils ont besoin d’une certaine adhésion de la population. Ils doivent donc pouvoir maintenir leur « narratif » prétendument bienveillant. Plus ils sont dans la coercition, plus leur emprise se fragilise.

Concrètement, la première chose à faire est d’informer le plus possible de personnes sur ce qui est en train de se passer. Pas des personnes entièrement prisonnières du mythe « covidien » qu’on leur sert depuis 20 mois. C’est une perte de temps. On ne peut rien pour eux. Sinon les mettre devant leurs responsabilités en leur rappelant fermement qu’ils adhèrent à un mouvement totalitaire. Non, il faut s’adresser aux hésitants, à ceux qui sont dans le doute ou dans l’interrogation. Et c’est à eux qu’il faut montrer des documents. Des faits. Des chiffres. Des preuves, comme la vidéo de Thalès décrivant ce qu’ils nous réservent. C’est de la vérité dont l’oligarchie globaliste a le plus peur : c’est elle qui leur fait perdre leur emprise. Ils règnent par le mensonge, même s’ils ne font pas d’effort pour dissimuler leurs objectifs ultimes.

OJL : Beaucoup de gens estiment que beaucoup de nos responsables sont des satanistes, qu’en pensez-vous ?

Matt Smyth : C’est difficile à dire. Ce dont je suis certain c’est que nos dirigeants sont des psychopathes : en eux s’incarne tout le mal humain. Ensuite, je sais qu’ils sont très engagés dans le transhumanisme. En effet, ils se voient déjà au départ comme des êtres supérieurs aux autres humains. Biologiquement différents. Ils se croient déjà au-delà de l’humain, et ils veulent aller beaucoup plus loin encore dans cette direction. Vraiment beaucoup plus loin. Créer des « dieux » (eux) et des sortes d’esclaves gobelins dégradés (nous), deux classes d’humains spécifiquement différentes l’une de l’autre, « autant qu’un humain l’est d’un chimpanzé » (Yuval Noah Harari, discours au WEF du 25 janvier 2018 à Davos).

Ils rejettent l’idée d’âme et de liberté. La vie ne se distingue même pas de la matière, pour eux. Leurs dieux sont les algorithmes qu’ils imaginent réguler les mécanismes de l’univers, y compris la pensée humaine. Ils attendent même un messie informatique : la « Singularité », c’est-à-dire une I.A plus intelligente que les humains et qui viendra les sauver. Ils sont totalement matérialistes et déterministes. Leur foi est une foi dans ce qu’ils appellent « science ». Leur rêve est d’arracher totalement l’être humain à ses contraintes naturelles : plus de sexe, plus de corps, plus de souffrance, plus de vieillissement, plus de famille… Ils n’éprouvent d’ailleurs pas d’empathie et n’accordent pas de valeur au lien social. Leur individualisme ne connait pas l’amour : pour eux tout est instrument, tout doit être dominé. Ce sont des psychopathes qui ont créé une idéologie à l’image de leur folie.

Alors, est-ce qu’à côté ils s’intéressent aussi à l’ésotérisme ? Aux symboles du folklore antichrétien qui pourraient donner une forme pseudo religieuse à leur fol appétit de pouvoir ? Et à leur rejet de la nature humaine ? C’est probable. Quelques un du moins en tout cas. Et puis beaucoup ont des pratiques pédophiles. C’est désormais largement documenté.

Ce que je sais aussi — et je peux le prouver — c’est qu’ils s’intéressent aussi à la papauté. Ils sont désireux d’utiliser comme autorité morale la symbolique du pouvoir papal millénaire, à cause de son antiquité et de son prestige. Et pour mettre un brin de « spiritualité » dans leur Nouvel Ordre Mondial. Le pire c’est qu’ils ont des relais au Vatican … et jusque sur le Siège de Pierre.

OJL : Une personne me disait l’autre jour que l’apocalypse signifiait « le temps des révélations ». Pensez-vous que c’est ce que nous vivons ?

Matt Smyth : Nous n’en savons rien, mais cela y ressemble. On ne peut pas ne pas songer au Chiffre de la Bête à propos du « vaccin ». L’injection « vaccinale » est une espèce de cérémonie mystérieuse qui imprime dans le corps et dans l’âme une marque (pour ceux qui croient au « vaccin »). Il fait de vous un membre de la nouvelle communauté post-humaine qui met sa foi dans la prétendue « science ».

Concernant vos valeurs philosophiques.

OJL : Quels sont les mots qui vous inspirent ?

Matt Smyth : Beaucoup ! Ça dépend des jours. En ce moment : « Je suis au-dessus de tes menaces car je porte en moi la vérité vivante » (Tirésias dans Œdipe Roi de Sophocle).

OJL : Y’a-t-il une citation qui vous aide à vous lever le matin ?

Matt Smyth : Là encore ça dépend. En ce moment : « Ma vie a été pleine de terribles malheurs dont la plupart ne se sont jamais produits » (Montaigne).

OJL : Y’a-t-il une citation qui vous booste en cas de coup dur ?

Matt Smyth : En ce moment : « [Je] refuse d’entrer dans le Paradis des robots » (Bernanos dans La France contre les robots). 

OJL : Y’a-t-il une devise que vous admirez ?

Matt Smyth : J’en admire beaucoup ! Mais « Comtois rends-toi. Nenni ma foi » c’est pas mal.

OJL : Quels événements ont marqués votre parcours intellectuel ?

Matt Smyth : Très jeune, j’ai appris, grâce à mes parents, à ne jamais donner de borne à ma curiosité. Tout est parti de là.

OJL : De quels conseils auriez-vous eu besoin à l’âge de 20 ans ?

Matt Smyth : De ne pas perdre son temps à se projeter dans une vie imaginaire mais de chercher à être fidèle à soi-même.

OJL : Quels sont les choix dont vous êtes le plus fier ?

Matt Smyth : D’avoir su renoncer assez jeune aux logiques folles de la société marchande et d’avoir ensuite essayé de construire ma vie dans cette perspective.

OJL : Quel est votre opinion sur la famille ?

Matt Smyth : Il n’y a pas de vie humaine sans la famille. Sans ma famille je ne serais rien.

OJL : Quel est votre opinion sur l’amitié ?

Matt Smyth : Sans elle nous mourons. Pas de vie sans amitié.

OJL : Quel est votre opinion sur le travail ?

Matt Smyth : Il faut être prêt à tous les sacrifices pour trouver un travail épanouissant.

OJL : Quelle est votre opinion sur l’entreprenariat ?

Matt Smyth : Il est essentiel mais ne doit pas être dominé par l’avidité financière. Aujourd’hui, à ce propos, s’opposent deux logiques.

Il y a la logique des petites entreprises dont le but n’est pas de croître à tout prix dans une compétition insensée.

Et il y a la logique folle des grands monstres financiers et de toutes les multinationales qui en dépendent. Le pouvoir sur le plus possible de choses — y compris nos vies — et l’accumulation de tous les biens disponibles, voici leur horizon.

Aujourd’hui, ils abattent leurs cartes. Ils tentent le quitte ou double afin de s’approprier tout et de contrôler tout. C’est le terme de leur logique : l’esclavage. En face, aujourd’hui, il nous faut construire une autre logique altruiste, collaborative, loin de toute avidité…

Concernant le christianisme.

OJL : De quelle tendance chrétienne êtes-vous ?

Matt Smyth : Je me sens proche de tous les chrétiens — sans exception — qui sont lucides par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. Reconnaissons-le, ils sont tous assez conservateurs !

OJL : Que représente Marie pour vous ?

Matt Smyth : « Deposuit potentes de sede et exaltavit humiles » ! « Il a déposé les puissants de leurs trônes et exalté les humbles » (Lc 1, 46)). Ce sont les lignes d’ouverture du Magnificat. En ce moment, ces paroles de Marie m’accompagnent chaque jour !

OJL : Quels sont les saintes qui vous inspirent ?

Matt Smyth : Jeanne d’Arc est la sainte à laquelle je pense avec le plus d’émotion.

OJL : Quels sont les saints qui vous inspirent ?

Matt Smyth : Thomas More, et tous ceux qui eurent le courage de dire « non » face au pouvoir.

OJL : Au quotidien, que signifie être chrétien pour vous ?

Matt Smyth : Plusieurs choses bien entendu, mais peut-être que « regarder tout un chacun sans le juger » (cf. Mt 7, 1) me décrit bien.

OJL : Quelle est votre lieu chrétien préféré ? Vous pouvez en citer plusieurs (exemple : calvaire, chapelle, église, cathédrale etc…).

Matt Smyth : Le monastère irlandais de Glendalough.

Concernant la patrie.

OJL : Pour vous, qu’est-ce que la France ?

Matt Smyth : « Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre… Comme, selon le droit de nature, chacun doit naître franc … Nous, considérant que notre royaume est dit et nommé le royaume des Francs, et voulant que la chose, en vérité, soit accordante au nom… avons ordonné et ordonnons, que généralement par tout notre royaume… franchise soit donnée… » (Louis X le Hutin, août 1315). Comme le dit ce roi : la France c’est le pays des hommes libres.

OJL : Que signifie être patriote pour vous ?

Matt Smyth : C’est avoir le cœur rempli d’amour.

OJL : Que représente Jehanne d’Arc pour vous ?

Matt Smyth : Un exemple suprême d’héroïsme, d’humilité, de désintéressement et d’intelligence. C’est elle qui s’est dressée sans aucune haine contre l’oppresseur et ce jusqu’à la mort. Jeanne incarne la France comme peu de personnes l’ont fait.

OJL : Quelle est votre chanson française préférée ?

Matt Smyth : « Blanche biche ». Une chanson traditionnelle médiévale qui remonte à la nuit des temps, et à laquelle on ne peut pas donner d’auteur. Il existe une très belle version enregistrée par Le Poème Harmonique : https://www.youtube.com/watch?v=xVfL2bGa4Uo

OJL : Quelle est votre ville française préférée ?

Matt Smyth : La Grave.

OJL : Pouvez-vous citer (au moins) 3 françaises que vous admirez ? Femmes d’État, artistes, mannequins, chanteuses etc…

Matt Smyth : Jeanne d’Arc, Madame de Maintenon, Louise Michel…

OJL : Pouvez-vous citer (au moins) 3 français que vous admirez ? Hommes d’État, artistes, mannequins, chanteurs etc…

Matt Smyth : Louis X le Hutin, Proudhon, D’Estienne d’Orves…

OJL : Quelle est votre citation française préférée ?

Matt Smyth : « Chacun naît franc [= libre] ». Louis X le Hutin.

OJL : Merci pour cet entretien. Que Marie vous protège.

Matt Smyth : Merci à vous.

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